Paroles d’artisans : ce que créer veut dire

Écouter ceux qui font, vraiment

On parle souvent de l’objet. De sa forme, de sa couleur, de son usage.
Mais on oublie parfois l’essentiel : la personne qui l’a créé.
Pas une machine. Pas une chaîne automatisée.
Un homme. Une femme. Des mains. Un souffle. Un temps.

Chez Casbalova, chaque pièce vient avec une histoire. Pas une histoire de marketing. Une histoire vraie. Une voix. Un visage. Un geste.
Aujourd’hui, laissons la parole aux artisans.
Pas pour faire un portrait parfait. Mais pour saisir, un peu, ce que créer veut dire, pour eux.

🧶 Fatima, tisserande au Maroc
« Quand je tisse, je parle à ma grand-mère. »
« Mon premier tapis, je l’ai commencé sans savoir ce que je faisais. Ma mère tissait, et sa mère avant elle. Mais personne ne t’explique avec des mots. Tu regardes. Tu sens. Tu fais. Et un jour, tes mains se souviennent pour toi.

Quand je tisse, je pense à ma grand-mère. Je revois ses mains. Je sens son thé à la menthe. Je tisse pour elle, avec elle. Et parfois, je glisse un symbole qui n’a de sens que pour moi. Une étoile, un losange, un fil rouge. »

🪵 Nyoman, sculpteur sur bois à Bali
« Le bois me dit ce qu’il veut devenir. »
« Chaque morceau de bois a son caractère. Certains sont souples, d’autres résistants. Il faut écouter. Sentir les nervures. Regarder comment la lumière joue sur la surface. Moi, je ne force jamais.

J’ai appris à sculpter jeune.
Mais j’ai compris bien plus tard que ce n’est pas moi qui décide. Quand je commence une statue, je ne sais pas toujours ce qu’elle sera. Le bois me parle. Il faut juste être là, présent, concentré, calme.
Créer, c’est une sorte de prière. »

🌾 Aline, vannière au Rwanda
« Je tresse pour que les femmes se retrouvent. »
« Ici, on tresse à plusieurs. On parle. On rit. On partage les nouvelles. Parfois on ne dit rien. On entend juste les fibres craquer entre les doigts.

Tresser, ce n’est pas seulement faire un panier. C’est créer un lien. Dans nos villages, les femmes se retrouvent autour de cette activité. On s’encourage. On apprend. Et chaque panier est unique. Il y a toujours un détail qui change. Une couleur, un rythme.

Quand quelqu’un achète mon panier, j’espère qu’il sentira tout ça : le calme, la chaleur, l’amour. »

🌍 Ce que leurs voix nous rappellent
Dans un monde qui va vite, l’artisan ralentit.
Dans un monde qui produit, l’artisan transmet.
Dans un monde qui uniformise, l’artisan signe

Acheter un objet fait main, c’est acheter un moment de vie.
C’est valoriser un savoir fragile. C’est refuser l’invisible. C’est dire : je vois ton travail, et il m’émeut.

Chez Casbalova, nous sommes fiers d’être ce pont.
Entre leurs gestes et vos maisons.
Entre leur histoire et la vôtre.

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